Tu seras là, assise peut-être, en noir sûrement, magnifique forcément, et moi, simplement effacée, gris noyé, diluée dans ton nuage concentré, vapeurs de toi, ombres cachées désormais partagées, et toi tu me parleras, peut-être de rien, peut-être du vent, peut-être du temps, qui passe et qui pleut, sur nos rêves et nous, passant, traînant les pieds, pantelants, sur le chemin serpentant de nos morts, inconscient, le détour nous attend de la triste vie qui nous prend, qui nous vend au morbide appétit du vide qui se rit.
lundi 17 mars 2008
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