Tout d'abord, pauvre moi, formidablement grégaire, hypocrite philanthrope dépendante, rêvant d'une mort solitaire. Je ne sais pas trop quand elle arrivera mais j'aime à penser naïvement que je sentirai quand le moment sera venu.
Alors voilà, je me tiens debout en haut d'une falaise donnant sur la mer, plutôt loin du bord. J'ai mon vieux jean, celui qui a tout vécu et mon chapeau de cowboy qui en a aussi vu de belles. Ce bout de ficelle de couleur que je me suis attachée au poignet le premier jour de mes voyages y est toujours. Il y a beaucoup de vent, et il est contre moi.
Et d'un coup un hurlement qui monte, gronde et s'élève. Je m'élance, pour ma dernière course avec le vent. Les hautes herbes se balancent joyeusement. Ca y est je vois la mer. Le bord, qui se découpe sur le ciel d'un bleu profond, se joue de quelques nuages (oui mais des nuages plat en dessous et moutonneux au dessus), fait mine de courir à ma rencontre. La mer et le ciel envahissent soudain mon champs de vision et l'étendue verdoyante se retire. Enfin l'envol ...
Alors voilà, je me tiens debout en haut d'une falaise donnant sur la mer, plutôt loin du bord. J'ai mon vieux jean, celui qui a tout vécu et mon chapeau de cowboy qui en a aussi vu de belles. Ce bout de ficelle de couleur que je me suis attachée au poignet le premier jour de mes voyages y est toujours. Il y a beaucoup de vent, et il est contre moi.
Et d'un coup un hurlement qui monte, gronde et s'élève. Je m'élance, pour ma dernière course avec le vent. Les hautes herbes se balancent joyeusement. Ca y est je vois la mer. Le bord, qui se découpe sur le ciel d'un bleu profond, se joue de quelques nuages (oui mais des nuages plat en dessous et moutonneux au dessus), fait mine de courir à ma rencontre. La mer et le ciel envahissent soudain mon champs de vision et l'étendue verdoyante se retire. Enfin l'envol ...